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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le nouveau, idole de la mode | Le nouveau, idole de la mode | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Walter Benjamin - "Oeuvres III", Ed : Folio-Gallimard, 2000, p53 Traite des fleurs (Granville, 1846) - |
Transfigurant la valeur d'échange des marchandises, les expositions universelles inaugurent une fantasmagorie à laquelle l'homme se livre pour se laisser distraire |
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Les Expositions Universelles sont des lieux de pélerinage où l'on vient adorer le fétiche "marchandise". C'est une industrie du plaisir qui ne tient pas compte de la lutte des classes. Elles créent un cadre où la valeur d'usage passe au second plan, un univers de la marchandise avec ses rituels. L'homme lui-même y est élevé au niveau de la marchandise : il s'abandonne à ses manipulations. L'Empire est alors au sommet de sa puissance (lors de l'Exposition de 1867). Paris s'affirme comme la capitale du luxe et de la mode, dont l'opérette est l'utopie. Ce thème est également celui de l'art de Granville. La nature toute entière s'y transforme en spécialités artificielles, dans le même esprit que la réclame, qui naît au même moment. L'empire de la marchandise est étendu à tous les objets d'usage courant. Le corps vivant est accouplé au monde inorganisé. |
Jean-Ignace-Isidore Gérard dit J.J. Granville, né le 15 septembre 1803 et mort dans un asile de fous en 1847. Cette illustration fait partie de la série "Les fleurs animées"; elle est datée de 1846. Titre : Traite des fleurs. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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BenjaminW ModeSing FN.LLF WExposUniv Rang = PGenre = A - |
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