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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le post - moderne est moderne | Le post - moderne est moderne | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le moderne et son double | Le moderne et son double | |||||||||||||||
Thierry de Duve - "Au nom de l'art (Pour une archéologie de la modernité)", Ed : Minuit, 1989, p67 Jeune fille au vase (Odilon Redon) - |
Une oeuvre ne peut devenir moderne que si elle est d'abord postmoderne |
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Par cette formule, Jean-François Lyotard a réglé la question du postmoderne en art (in "Le postmoderne expliqué aux enfants" Galilée 1986). Pour qu'une oeuvre soit moderne, il faut qu'elle ait été en rupture avec les conventions de son temps : elle est donc postmoderne. Rabelais, Sterne ou Montaigne étaient déjà postmodernes. Le moderne paraît être la finalité et la fatalité du postmoderne plutôt que l'inverse. Lyotard réinscrit sans arrêt le postmoderne dans le moderne. Le postmoderne est un trait distinctif de la modernité, la figure de son achèvement ou de sa clôture inéluctables. Quiconque se dit ou se désire postmoderne l'est par le fait même qu'il l'a dit, mais s'il l'est, c'est qu'il est moderne. C'est un performatif paradoxal. Aujourd'hui, c'est le symptôme du rejet de la modernité - mais qui ne peut s'inscrire que dans la modernité. |
Odilon Redon, lui aussi, post-moderne avant d'être moderne. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DeDuve ProPostModerne DE.LED CtpModerneBN.LLN UOeuvrePostmoderne Rang = OModernePostmodGenre = MR - IA |
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