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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le post - moderne est moderne | Le post - moderne est moderne | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Cézanne, l'autre perspective | Cézanne, l'autre perspective | |||||||||||||||
Thierry de Duve - "Au nom de l'art (Pour une archéologie de la modernité)", Ed : Minuit, 1989, pp104-5 Les trois cartes (Juan Gris, 1913) - |
Après avoir abandonné : la perspective linéaire (Cézanne), l'espace euclidien (cubisme), la figure (abstraction) et même la peinture (Duchamp), il reste à abandonner la modernité |
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Avant cela, il y a eu beaucoup d'autres abandons : la rhétorique picturale (Lessing), le clair-obscur (Manet), les sujets mythologiques, historiques ou religieux (toute la nouvelle peinture à partir des années 1860), le dessin classique, etc... Tout se passe comme si fonctionnait, en art aussi, une tendence à l'entropie. Il doit y avoir en art toujours moins d'information. La postmodernité est un désordre, elle détruit, elle oublie. Il y a une passion d'oubli. L'impératif culture est néguentropique : se souvenir, enregistre l'abandon. Cela exige moins d'énergie que de reconstruire. Tout l'histoire de l'art moderne peut être lue sous cet angle : une série d'abandons, comme si toutes les règles reconnues antérieurement avaient été des ornements, des éléments surajoutées à la "pure" peinture autonome dont il fallait (enfin) retrouver l'essence. Logique greenbergienne et en même temps suicidaire, logique qui conduit tout droit au readymade, à la performance vide et à la mort de l'art (une des définitions de la postmodernité). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DeDuve ProPostModerne ID.LID CezannePerspectiveWM.LCM T.abandons Rang = OGenre = MR - IB |
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