Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Cinéma, signifiant | Cinéma, signifiant | ||||||||||||||||
Sources (*) : | CinéAnalyse : fictions, croyances, discours, codes | CinéAnalyse : fictions, croyances, discours, codes | |||||||||||||||
Christian Metz - "Le signifiant imaginaire - Psychanalyse et cinéma", Ed : Union Générale d'Editions, Coll 10/18, 1977, p56 - |
Figures filmiques | [Dans le film de fiction, le signifiant cinématographique s'emploie tout entier à effacer ses propres traces] |
Figures filmiques | ||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Christian Metz appelle signifiant cinématographique la structure textuelle ou forme matérielle du film : pellicule, image, sons, scénario. Ce qui est important dans le film de fiction n'est pas de montrer, mais de faire croire. Le signifiant ne travaille pas pour son propre compte, mais pour entretenir l'illusion référentielle sur le mode de la dénégation - l'un des types de présence les plus forts. Le signifiant semble neutre, transparent. Il semble incarner l'imaginaire, se mettre au service du signifié, du récit, de l'histoire. Mais cela masque une autre réalité : au cinéma comme ailleurs, on ne peut produire de signifié sans système textuel (signifiant). La ressemblance avec la chose filmée n'est qu'une falsification, qui censure le signifiant filmique. L'image, fabriquée à partir d'un décor et d'acteurs - c'est-à-dire d'éléments eux-mêmes artificiels, fictifs, créés pour l'occasion et ensuite détruits -, produit un effet d'existence antérieure : cela, cet autrefois (fictif), a été là. Il ne l'a pas été seulement comme point de réel (à la manière de la photographie selon Barthes), mais aussi dans l'inconscient. Le régime cinématographique du signifiant, c'est de tenter de se faire oublier. Mais cette transparence ou pseudo-transparence est fragile. Le signifiant peut prendre le dessus sur le signifié - par exemple dans un film comique -, voire jouer son propre jeu dans les films sans scénario.
|
Secrets du desir (Billy Wilder, 1943). -------------- Propositions -------------- -Le signifiant cinématographique se prête particulièrement à la fiction car il est lui-même une illusion fictive et absente -Le paradoxe du cinéma est qu'il est signifiant, et aussi incarnation de l'imaginaire -Il y a au départ de toute cinématographie un principe de falsification : la ressemblance avec la chose filmée censure le signifiant filmique -Dans les films sans scénario, le signifiant cinématographique inscrit son propre jeu en prenant en charge la signification d'ensemble du film -Le scénario est une instance ambiguë entre le signifiant et le signifié, entre le manifeste et le latent -Le comique de Jacques Tati tient à la juxtaposition 1/ de la précision des dialogues et des bruits 2/ de leur décalage, qui révèle la bande-son comme insignifiante |
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Metz FilmSignifiant AA.BBB CinemaDiscoursHE.LHE CinemaFiguresBF.LFB GB_FilmSignifiant Rang = OGenre = MH - NP |
|||||||||||||||