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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma vocalise l'espace | Le cinéma vocalise l'espace | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Christian Metz - "Le signifiant imaginaire - Psychanalyse et cinéma", Ed : Union Générale d'Editions, Coll 10/18, 1977, p62 - |
Engageant l'audition, la vision, le temps et le mouvement, le cinéma mobilise plusieurs axes de perception, mais cette perception porte sur des objets absents |
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Le cinéma a été qualifié de "synthèse de tous les arts". Il engage plusieurs axes de perception : la vision, l'audition, le mouvement. Les autres arts engagent des registres perceptifs moins étendus : vision des graphèmes pour la littérature, absence d'audition, de temps et de mouvement pour les arts visuels (peinture, sculpture, photographie), audition seule pour la musique. Par opposition à l'opéra ou au théatre qui ont les mêmes caractéristiques perceptives, la position propre du cinéma tient au fait que cette richesse perceptive inhabituelle est frappée d'irréalité à un degré inhabituel de profondeur. Les acteurs de théatre se tiennent sur la scène même où se trouve le public, tandis que ceux du cinéma sont absents, ce ne sont que des images. Il n'y a même pas de scène. Au cinéma, le spectateur est tout-percevant, mais le perçu n'est pas réellement l'objet, c'est son ombre, son double, sa réplique dans cette sorte de miroir qu'est l'écran. |
Photo © D.R. Le cinéma est frappé d'irréalité dans son principe même. Il fait lever en masse la perception, mais c'est pour la basculer aussitôt dans sa propre absence, qui est néammoins le seul signifiant présent. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Metz EVocalCinema FF.LFF T.perception Rang = MGenre = MH - NP |
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