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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma règle le rapport au désir | Le cinéma règle le rapport au désir | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Christian Metz - "Le signifiant imaginaire - Psychanalyse et cinéma", Ed : Union Générale d'Editions, Coll 10/18, 1977, p89 - |
Le cinéma est une répétition de la scène primitive |
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Le spectateur de cinéma est un voyeur qui ne peut pas entrer en relation avec l'objet vu (l'acteur, le lieu du tournage), car il est absent. Cette situation dissymétrique d'échange impossible peut être comparée à la scène primitive. Points communs : - l'obscurité de la salle / de la chambre des parents, - la lucarne de l'écran avec son effet de trou de serrure, - la solitude du spectateur. Le public n'est pas collectif comme au théatre, c'est plutôt une addition de voyeurs individuels à la façon des lecteurs de roman, - l'objet vu ignore son spectateur, - ségrégation des espaces. Contrairement au théatre où la scène et la salle communiquent, l'espace du film et celui de la salle sont hétérogènes. Le film se déroule dans cet ailleurs à la fois tout proche et inaccessible où l'enfant voit s'ébattre le couple parental, qui pareillement l'ignore et le laisse seul. |
Les Mille et une nuits (Pasolini, 1974). Photo © D.R.
CONSEQUENCE : le cinéma est oedipien, honteux. C'est une transgression. Il garde en lui quelque chose de l'interdit de la scène primitive. Mais en même temps il se fonde sur la légalisation, l'institutionnalisation et la généralisation de l'exercice interdit. Il est à la fois officiel et clandestin, la faute et sa déculpation. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Metz CinemaDesir DD.CDD WSceneCinema Rang = OGenre = MH - NP |
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