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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Cézanne, l'autre perspective | Cézanne, l'autre perspective | ||||||||||||||||
Sources (*) : | La musique, irreprésentable, indéfinissable | La musique, irreprésentable, indéfinissable | |||||||||||||||
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L'ouverture de Tannhaüser (Paul Cézanne, 1866) |
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Les verticales et les horizontales dominent ce tableau de jeunesse, comme dans le Manet de la même époque, ou comme dans la Pendule noire. Elles déterminent une boîte dans laquelle les deux femmes sont encloses. Dans un espace fermé, le son résonne. La composition wagnérienne unifie tous les points de l'espace : meubles, murs, personnes, nul ne s'échappe. Les deux femmes, chacune penchée vers son ouvrage, ne se distinguent plus. La musique a donné au tableau son titre, et aussi son contenu. La lumière y est aussi homogène que le son. Elle ne vient d'aucun point particulier (sauf peut-être du piano). Absorbée par la robe blanche de la pianiste, elle est partout. Tout vibre dans le même ton. Ce tableau est exceptionnel dans l'oeuvre de Cézanne : il représente des femmes sont aucune connotation sexuelle, comme si, dans l'espace intime de la famille, le désir n'avait pas pu s'introduire. Il poursuivra, par d'autres moyens, une telle sérénité tout le reste de sa vie. |
Le basculement cézannien vers la vie courante, quotidienne, est manifeste si l'on compare ce tableau à l'oeuvre mythico-métaphysique de Fantin-Latour : Scène du Tannhaüser (1864). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Cezanne CezannePerspective DE.LDE ProMusiqueDH.LLJ zi.1866.Ouverturepiano Rang = ZI_Cezanne_TannGenre = A - |
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