Dans les cultures indo-européennes, le sacré est négatif. C'est ce qui est exclu du contact des hommes. Mais cette négativité est double : d'une part ce qui est intact, pur, divin; d'autre part ce qui est maudit, souillé, banni.
Jean-Jacques Rousseau aussi suppose un temps de continuité pure, indemne, sacrée, à l'écart du social.
A sa façon, le judaïsme bannit le sacré, en le considérant comme idolâtre.