Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'art, l'oeuvre | Derrida, l'art, l'oeuvre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Oeuvre, arrêt, différance | Oeuvre, arrêt, différance | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Circonfession", Ed : Seuil, 1991, p64 Danse moi (Lior Shtai ner, 2009) - |
L'oeuvre est un chaos de lave rouge qui durcit, sauf à ne pas coaguler |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Derrida proteste contre une fameuse citation de Proust : "Une oeuvre sur laquelle il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix". Alors Joyce, Heidegger, Wittgenstein n'ont pas d'oeuvre? Il faut être naïf pour croire qu'on peut effacer le labeur de la théorie. En affichant le prix, on avoue qu'il y a un prix. Pour fausser compagnie au programme prévisible, calculable du contemporain, il faut mettre le prix. L'oeuvre est blasphème, simulacre, imposture, supplément. C'est un chaos [une théorie intraduisible, incompréhensible] qui prend parce qu'on y croit. Le durcissement est la croyance, mais justement, ça ne coagule pas complètement. Il reste de l'écart, de la différance impossible à arrêter [la théorie, elle aussi, peut jouer ce rôle]. ------- Ce commentaire pourrait s'appliquer à Soutine : ses oreilles, ses chairs, son fond, son chaos. |
Sous-jacente à cette définition de l'oeuvre est la circoncision : un épanchement de sang qui coagule, cicatrise, mais dont la veine, même circonscrite, ne s'arrête jamais. |
|
||||||||||||||
| |||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Derrida DerridaArt CV.MCV OeuvreInarretDS.LSS T.fermouv Rang = OGenre = MK - NG |
|||||||||||||||