Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Le cinéma règle le rapport au désir | Le cinéma règle le rapport au désir | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Stanley Cavell - "La projection du monde, Réflexions sur l'ontologie du cinéma", Ed : Belin, 1999, p89 - |
La liberté des héros de cinéma n'est rien d'autre qu'un fantasme; et s'ils risquent quelque chose, c'est leur moi |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Cavell introduit cette formulation par une citation de Baudelaire sur le dandysme : "le dandysme, qui est une institution en-dehors des lois, a des lois rigoureuses auxquels sont strictement soumis tous ses sujets (...) Qu'est-ce que cette passion devenue doctrine? C'est avant tout le besoin ardent de se faire une originalité, contenu dans les limites extérieures d'une convenance". Bogart, James Bond, John Wayne ou Peter Fonda dans Easy Rider sont soumis à la même loi. Notre adhésion à la force du héros dépend de notre adhésion à son feu latent, sa pureté de caractère, sa fidélité au type qu'il incarne. Il ne connaît pas d'avance l'issue du film. La seule chose qu'il connaisse, c'est lui-même. Dans tous les cas, il arrive à la solution qui lui est propre. Il se place lui-même en perspective. Sa satisfaction est épinglée à son destin : il ne saurait renoncer à sa marque de maîtrise, au privilège de son autonomie. Mais son destin est un drame. Sa victoire est presque arbitraire, l'extrême-justesse de l'issue laisse ouverte la porte à l'angoisse. |
Ici, le héros, c'est Schwarzenegger. |
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Cavell CinemaDesir IK.LIK T.lemoi Rang = OGenre = MH - NP |
|||||||||||||||