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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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(CinéAnalyse) : En crédibilisant le réel, par regard et couleur | (CinéAnalyse) : En crédibilisant le réel, par regard et couleur | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Stanley Cavell - "La projection du monde, Réflexions sur l'ontologie du cinéma", Ed : Belin, 1999, p119 - |
Au cinéma, la couleur peut servir à unifier le monde projeté, autrement que par sa cohérence spatio-temporelle |
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A son apparition, le technicolor était l'équivalent visuel de la prose. Il servait à définir un film comme produit de luxe ou à exploiter certaines possibilités narratives. Mais la couleur est aussi un illusionnisme : elle unifie l'environnement de manière artificielle. Un film en noir et blanc comme Le Cabinet du Dr Caligari rivalise avec la réalité, il la filtre, il donne une sensation d'étouffement, il exprime le drame visuel, tandis qu'un film en couleur ouvre à l'avenir immédiat, il dépsychologise ou déthéatralise (les figures ne nous sont plus présentes). La couleur au cinéma occulte l'axe noir et blanc de la luminosité. Elle neutralise le drame des personnages. Elle est irréaliste, car les films ne sont plus dramatiques. |
La couleur donne une cohérence stylistique. C'est un rhabillage. Elle proclame qu'il existe un monde total. Elle symbolise des environnements. Le passage d'un espace coloré à un autre est celui d'un monde à un autre ou d'un fantasme à un autre. Si notre conviction de la valeur de la réalité passe par le fantasme - elle passe aussi par la couleur. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Cavell EVocalCouleur SF.LFF T.evocal Rang = OGenre = MH - NP |
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