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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le portrait, l'absent | Le portrait, l'absent | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Du retrait dans l'art | Du retrait dans l'art | |||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "A plus d'un titre, Jacques Derrida - Sur un portrait de Valerio Adami", Ed : Galilée, 2007, pp66-7 Portrait de Giangiorio Trissino (Vicenzo Catena, 1525-27) - |
Un portrait est un rituel de retrait : le disparu revient à la place vide marquée par son nom |
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Le portrait est un moment de veille, une veillée auprès d'un mort [ou son imago]. C'est un hymen entre hier (la veille) et demain (la venue), un hommage, une compassion, une célébration, un ensevelissement, une mise en gloire. Son sujet est le disparu, qui est absent au lieu du monument qui le commémore, absent dans sa chose même, mais apparaît (allégorie). Son regard se perd à l'infini. Il est retiré, retraité, soustrait de soi en un clin d'oeil. Dans tout dessin digne de ce nom, dit Derrida, un mouvement reste absolument secret, irréductible à la visibilité. Un portrait met à nu celui qu'il portraiture. Il l'expose en son retrait même, au fond de lui. --- Ci-contre, portrait du poète et architecte Giangiorio Trissino, originaire de Vicence, auteur de la première tragédie classique en italien (Sofonisba, 1524) et d'un poème épique (Italia liberata da' gothi, 1547). Il fut aussi un des premières mécènes de l'architecte Andrea Palladio. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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