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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Merleau - Ponty, la peinture | Merleau - Ponty, la peinture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Plaider pour la peinture | Plaider pour la peinture | |||||||||||||||
Maurice Merleau-Ponty - "L'oeil et l'esprit", Ed : Gallimard, 1964, p16 Portrait de Joaquin Sorolla Bastida (Jose Aranda Jimenez) - |
Le corps, chose parmi les choses | En apportant son corps, en le prêtant au monde, le peintre change le monde |
Le corps, chose parmi les choses | ||||||||||||||
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On ne voit que ce qu'on regarde, ce qui est à sa portée. Le corps n'est pas un morceau d'espace : il fait partie du monde visible. Il est, comme la vision, suspendu au mouvement. La vision n'est pas une opération de pensée qui dresse devant l'esprit un tableau du monde, c'est une approche par un corps lui-même visible qui ouvre sur le monde. Mon corps est à la fois voyant et visible. Il regarde, et il peut aussi se regarder, se reconnaître comme chose. Il se voit voyant, il est sensible pour soi-même. Il est pris entre des choses. Les choses sont incrustées dans sa chair. Elles font partie de l'étoffe même de son corps. Tous les problèmes de la peinture sont là, dans l'indivision du sentant/senti, du touchant/touché, dans le recroisement du voyant et du visible. Ils illustrent l'énigme du corps. Qualité, lumière, couleur, profondeur ne sont dans la peinture que parce qu'elles éveillent un écho dans notre corps. Il leur fait accueil. Les choses suscitent en moi un visible à la deuxième puissance. Je ne regarde pas le tableau comme je regarde une chose, je vois selon ou avec lui plutôt que je ne le vois. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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MerleauPonty MerleauPeinture FG.LLG ArtPeintureME.LME CorpsOntoLE.LLE PP_corps Rang = NGenre = MR - IB |
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