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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Merleau - Ponty, la vision | Merleau - Ponty, la vision | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Maurice Merleau-Ponty - "Le visible et l'invisible", Ed : Gallimard, 1964, p173 Nature morte au chaudron de cuivre et trois oeufs (J-B Chardin, 1734) - |
Le visible semble reposer en lui-même, mais nous ne pouvons pas nous fonder en lui |
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Le regard enveloppe les choses, les habille de sa chair. Il les palpe, il les épouse. Nous ne les voyons pas toutes nues. La vision semble venir d'elles. Le visible semble s'imposer comme une suite de mon existence souveraine; mais il n'est pas absolument dur, insécable. C'est une sorte de détroit entre des horizons intérieurs et extérieurs. Il fait résonner à distance diverses régions du monde. On ne sait pas dire si c'est le voyant ou les choses visibles qui commandent. L'interrogeant et l'interrogé sont proches. Il y a entre eux une parenté. La vision s'inscrit dans l'ordre d'être qu'elle nous dévoile. Celui qui voit ne peut posséder le visible que s'il en est possédé, s'il en est. Nous voyons les choses selon leur être, qui est bien plus que leur être-perçu, car l'épaisseur de chair qui est entre elles et nous est, comme leur éloignement, constitutive de la visibilité. Elle n'est pas un obstacle entre la chose et nous, mais un moyen de communication. |
L'épaisseur de mon corps est le seul moyen que j'ai d'aller au coeur des choses, en me faisant monde et en les faisant chair. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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MerleauPonty MerleauVision DQ.LLD T.fondement Rang = OGenre = MR - IB |
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