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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, ses livres | Derrida, ses livres | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le rien, khôra | Derrida, le rien, khôra | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Khôra", Ed : Galilée, 1993, | Un triple essai sur le nom | Khôra (Jacques Derrida, 1993) [khora] |
Un triple essai sur le nom | ||||||||||||||
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Table
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Texte de 103 pages, non compris le "Prière d'insérer" et y compris les notes. Il n'y a pas de chapitres. Une première version, nettement plus courte, est parue en 1987 dans Poikila, Etudes offertes à Jean-Pierre Vernant (Ed EHESS). Alors que la nouvelle version était déjà publiée (1993), c'est l'ancienne version qui a été choisie en 1997 pour figurer en deux langues (français et anglais) dans Chora L Works, un livre co-signé avec l'architecte Peter Eisenman. Ce décalage dans le temps tient peut-être au fait que le livre rend compte d'une collaboration initiée en 1985, à l'occasion de la réalisation du Parc de la Villette à Paris. Sous la direction de Bernard Tschumi, Eisenman était chargé de réfléchir à l'organisation du jardin, mais son projet n'a pas été retenu. Le livre est percé de trous (les folies). Le "Prière d'insérer" est identique dans les trois essais Passions, Sauf le nom et Khôra, qui ont été publiés la même année chez Galilée. Derrida précise qu'ils forment un ouvrage indépendant, une sorte d'Essai sur le nom qui peut se lire en trois chapitres dans cet ordre, qui n'est pas celui de la première publication (la première version de Khôra date de 1987, celle des deux autres textes de 1991). Ce texte est une analyse du Timée de Platon, que Jacques Derrida reprend sous un autre angle dans sa préface intitulée Avances au livre de Serge Margel Le Tombeau du dieu artisan. --- Pour Derrida, khôra est un nom, le nom du rien. Nom commun ou nom propre? C'est indéterminé. Résistant aux oppositions du discours ainsi qu'aux interprétations, elle est l'un et l'autre et aussi ni l'un ni l'autre (ni Khôra ni la khôra), ce qui justifie de l'écrire khôra (sans article ni majuscule). Khôra, c'est l'irruption du nom, sans essence, sans temporalité, sans faire appel à rien qui puisse répondre, sans référent, signification ni valeur. On lui donne ce nom car il faut la nommer, mais ce n'est jamais le nom juste, et les traductions (région, lieu, mère, nourrice, etc.) encore moins. C'est un lieu d'avant l'origine, un réceptacle qui ne procède lui-même ni du logos, ni du mythe. Etranger à toutes les oppositions, au sensible comme à l'intelligible, obscur, bâtard, aporétique, ce lieu marque une place, un rapport dissymétrique avec tout ce qui semble faire couple avec lui. Dépourvue de stabilité et d'assise, khôra n'est l'autre de rien, elle n'a pas d'autre. Elle est inconcevable (sans concept), saisissable par aucun schème anthropologique du type "donner" ou "recevoir", racontable dans aucun récit. En-dehors de toute généalogie, de toute loi du propre, elle se tient toujours en retrait (comme Socrate dans le Timée), au-delà de l'échange et de la dette.
---------------------------- Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Sources DerridaBiblio 1993_KHORAA DerridaRienZB.LBZ EssaiNomBJ.DLK YYA.1993.Derrida.JacquesGenre = - |
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