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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Platon, la khôra | Platon, la khôra | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Platon - "Timée, ou De la nature", Ed : Pléiade (OC, t2), 1950, p466-7, 48b et 49a ST (O. Wol s, 1946) - |
Avant la naissance du ciel et des éléments, il faut supposer une sorte d'être difficile et obscure, ni sensible ni intelligible, réceptable et nourrice : la khôra |
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Après avoir donné une explication de la naissance du monde, fondée sur la distinction intelligible (modèle immuable, invisible) / sensible (imitation visible, en devenir), Platon, parlant par la bouche de Timée, semble se raviser. Quel est le genre de nécessité qui a pu conduire à cela? Quel est le troisième élément qui, en-deça de l'âme et du corps, avant même les syllabes et les mots, est au principe de cette opposition fondatrice? Quelle en est la nourrice, le réceptacle? D'où vient la distinction initiale des quatre éléments? Il faut d'abord un acte de nomination : Ceci est du feu, de la terre, de l'eau, de l'air. En-deça de cet acte, la chose est innommable, amorphe, exempte de toutes les espèces qu'elle est appelée à recevoir, étrangère à toutes les formes. Elle se laisse difficilement saisir et nous met dans l'embarras. C'est un genre d'être auquel nous n'avons accès que par un raisonnement bâtard, en-dehors de toute sensation (p472). Il nous fait rêver. Nous y croyons à peine, et pourtant c'est par lui que s'affirme la nécessité d'un lieu pour chaque chose. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Platon ProKhora CD.LLK VKhora Rang = LGenre = MJ - NA |
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