Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Tout signe tend vers le désigné | Tout signe tend vers le désigné | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Espace de désignation | Espace de désignation | |||||||||||||||
Jean-François Lyotard - "Discours, figure", Ed : Klincksieck, 1974, pp82-3 Monogramme pour JJP Oud (Van Doesburg, 1919) - |
Tout signe désigne quelque chose à faire voir, un invu, un objet absent que la parole rend présent |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Tout signe (c'est-à-dire l'association d'un signifiant et d'un signifié) renvoie à l'objet dont il parle. Selon Leroi-Gourhan, le langage ancien avait une fonction sacrée : un récitant proférait des paroles et désignait du geste les figures peintes correspondantes. La parole n'était pas proférée en l'absence du symbole désigné, mais en sa présence. Le mot s'effaçait devant la chose, il la faisait voir. Pour qu'un objet devienne signe, il faut qu'il soit grevé d'une dimension d'absence. Il néantise ce qu'il désigne, il creuse son énigme avant que la parole ne le fasse voir. Pour qu'il montre une présence, il faut qu'il ait montré une absence, qu'il ait creusé l'épaisseur du monde. Toute parole constitue ce qu'elle désigne en monde, en symbole à déchiffrer. Il lui faut un espace plastique, atmosphérique, où se mouvoir. Présence et absence se constituent ensemble sur leur bord en monde. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Lyotard SigneDesigne EG.LEG EspaceDesignationGF.LLK T.présence Rang = NGenre = MR - IB |
|||||||||||||||