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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'uvre : halte et mouvement | L'uvre : halte et mouvement | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Au - delà de l'être : l'œuvrance | Au - delà de l'être : l'œuvrance | |||||||||||||||
Tavleen Elswar - "Tensions vers l'autre appui", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 8 janvier 2008 - |
Oeuvre, arrêt, différance | [Face à l'oeuvre ou l'objet de culte, nous faisons halte; mais le mouvement vers l'Autre, nous ne pouvons pas l'arrêter] |
Oeuvre, arrêt, différance | ||||||||||||||
Orlolivre : comment ne pas se parergonaliser ? | Orlolivre : comment ne pas se parergonaliser ? | ||||||||||||||||
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1. Respect. Nous ressentons "spontanément" un respect à l'égard de certaines choses ou personnes. Il faut qu'elles restent indemnes, saines et sauves, intactes. C'est l'une des sources de la religiosité. Face à elles, nous marquons un arrêt. Nous avons des scrupules, une inhibition. Ce respect est intuitif, presque mystique. Nous l'éprouvons à l'égard de toutes sortes d'objets, naturels ou culturels, et aussi à l'égard de la loi. Le vivant est un objet de ce genre : Tu ne tueras point. L'oeuvre inhibe, arrête la vie courante. Comme l'objet de culte, il faut qu'elle reste indemne de toute contamination - mais il faut aussi (on ne sait pourquoi) que cette mise à l'abri échoue. Quelque chose dans l'oeuvre la déborde. Elle reste hétérogène. On ne peut jamais la cadrer complètement. C'est ce débordement impossible à arrêter qui fait l'essence de l'art moderne (ou contemporain). Tout se passe comme si l'oeuvre devait répondre à une double injonction : faire silence (comme pour l'objet de culte); aller de l'avant, mais sans direction définie.
2. Liturgie. C'est Lévinas qui a pensé radicalement l'oeuvre, qu'il écrit avec un grand Œ : l'Œuvre. Si on la pense radicalement, c'est un mouvement sans retour vers l'Autre. L'important ici est le "sans retour". Lévinas compare ce mouvement à une liturgie dont il dit qu'elle n'est pas un culte, mais une éthique, l'"éthique même". Ce mouvement de sécularisation qui fait de l'oeuvre un substitut et un prolongement du culte a été déjà souvent décrit. Mais Lévinas nous permet de franchir un pas de plus : au-delà de l'art. En disant plus qu'elle ne dit, l'oeuvre souligne les tensions, elle entretient le battement de la différance et n'offre aucune solution pour les maîtriser.
3. Oeuvre et oeuvre d'art. Certains dessins sont si conventionnels qu'on pourrait les remplacer par du langage. Chacun de leurs éléments répond à un champ ou à un autre de la connaissance. Dès que le discours s'arrête sur un signifié, l'oeuvre semblent prendre sa place dans le champ de l'art. D'autres, au contraire, demeurent hétérogènes au discours. Tout ce qu'on peut en dire, quelle que soit la sophistication du propos, relève du bavardage. Cette observation simpliste pourrait conduire à figer l'opposition entre oeuvre d'art et oeuvre. Mais dans la pratique, les oeuvres contemporaines résistent à ce genre de classement. Réfractaires à la coupure sémiotique qui sépare le signe de la chose, elles le sont aussi à l'égard de toute nomination. Entre oeuvre, objet de culte, oeuvre d'art ou archi-oeuvre, la distinction reste fragile et toujours contestable.
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-------------- Propositions -------------- -[Pour qu'il y ait oeuvre", il faut un arrêt; mais il faut aussi que la différance soit impossible à arrêter] -Le mode d'intégration primitif de l'oeuvre d'art, lié à l'aura, trouve son expression dans le culte -L'oeuvre photographique est une mise en demeure qui commande le silence : devant elle, il faut savoir se taire -Il y a dans l'oeuvre d'art une double mise en demeure : celle qui commande le silence, et celle qui commande de parler -La peinture se passe de langage, demeure hétérogène au discours et lui interdit tout surplomb -L'image d'art est le lieu d'une tension entre mimesis et methexis -Les oeuvres d'art sont des barrières provisoires et vaines à des événements non maîtrisables qui risquent de les dissoudre -L'écriture est l'impossibilité pour une chaîne de s'arrêter sur un signifié -L'oeuvre d'un art nous dérobe cet art en même temps qu'elle nous le présente, parce qu'elle est à la fois moins et plus que lui -La loi de la loi, c'est qu'il ne faut pas approcher, représenter ni pénétrer l'origine de la différance -La valeur biologique de l'art, c'est que chaque création provoque un accroissement du disparate et un renforcement de la tension des expériences vécues -"L'Oeuvre pensée radicalement est un mouvement du Même vers l'Autre qui ne retourne jamais au Même"; c'est une liturgie non religieuse, "l'éthique même" -Khôra est le lieu où la peinture se fait oeuvre -Dans le dessin d'art, un "clin d'oeil" entretient le battement de la différance |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Tavleen OeuvreDArt AA.BBB RECEGParcoursJJ.LKD OeuvreInarretFD.LFD ArchiOeuvreParergaJE.LJE GJ_OeuvreDArt Rang = VAO-05300Genre = - |
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