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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le pardon | Derrida, le pardon | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le pouvoir, le souverain | Derrida, le pouvoir, le souverain | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Foi et Savoir, suivi de Le Siècle et le Pardon", Ed : Seuil, 2000, p133 Ange tenant un calice dans la main (Antonio Lisboa) - |
Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels | Entre un pardon effectif, qui suppose quelque pouvoir souverain, et un pardon digne de ce nom, inconditionnel, sans pouvoir ni souveraineté, l'aporie est irréductible |
Derrida, inconditionnalités, principes inconditionnels | ||||||||||||||
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Il y a dans le pardon une affirmation de souveraineté. Dire Je te pardonne, c'est s'autoriser d'un pouvoir, d'une position, c'est exercer sa liberté de haut en bas. Ce geste de la victime peut être vécu comme odieux ou obscène. On peut lui refuser ce droit minimal, élémentaire, d'avoir la possibilité de pardonner à l'impardonnable. Quand c'est un Etat qui l'exerce, un Etat légitime et puissant (droit d'acquittement, de grâce, d'amnistie), cela suppose qu'il pourrait aussi juger et punir. Il faut une instance de jugement qui repose sur la force. Dans tout pardon effectivement exercé, on est dans cette situation. Un pardon pur, sans souveraineté, est impossible en pratique. Pour pardonner, il faut être souverain. Mais il est nécessaire, car sans un tel pardon à l'horizon, il n'y a plus de pardon possible mais seulement des excuses ou des réparations. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPardon PE.LEP ProSouverainPI.LIO DerridaIncondDN.LLK UPardonSouverain Rang = OGenre = MR - IB |
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