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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, ses livres | Derrida, ses livres | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Un témoignage donné", Ed : in "Questions au judaïsme" Desclée de Brouwer, 1996, | Un témoignage donné, in "Questions au judaïsme" (Jacques Derrida, 1996) [UTD] |
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Table
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Les entretiens rapportés dans ce livre ont en lieu entre mars et décembre 1991. Le livre a d'abord paru dans une traduction allemande en 1994. Celui de Jacques Derrida est daté de "Ris-Orangis, le 13 septembre 1991". Il est retranscrit par Elisabeth Weber.
p7 : Préface : "Les enfants cadets de la République", par Elisabeth Weber.
Entretiens d'Elisabeth Weber avec : p49 : Pierre Vidal-Naquet : "Contre les assassins de la mémoire". p73 : Jacques Derrida : "Un témoignage donné". p105 : Rita Thalmann : "Résistantes". p135 : Emmanuel Lévinas : "L'humanité est biblique". p153 : Léon Poliakov : "Humanité, nationalité, bestialité". p183 : Jean-François Lyotard : "Devant la loi, après la loi". p213 : Luc Rosenzweig : "Né en 1943". --- Répondant aux questions toujours très pertinentes d'Elisabeth Weber, Jacques Derrida reprend, autour du judaïsme, certains thèmes qu'il a développés ailleurs. Par exemple ce concept fondateur pour lui [mais pas pour le monde, ni pour l'univers], la différance, est-ce qu'il n'opère pas dans son oeuvre comme une eschatologie? Il ne dit pas non. N'a-t-il pas affirmé, une et même plusieurs fois, qu'il était le dernier des eschatologistes, ou encore le dernier des Juifs [ce qui, pour lui, va ensemble - trait d'union qu'on pourrait légitimement discuter]. Le judaïsme lui a été donné avec la langue et la circoncision. Il pourrait refuser cet héritage (ce qu'il ne fait pas), mais il ne peut ni savoir ce qu'on lui a donné, ni le rendre. Il lui reste à survivre avec (ou dans) les paradoxes de l'appartenance, les dissymétries de l'alliance, les incertitudes de l'identité, les impossibilités logiques et les apories qu'il ne cesse de déployer. Tout cela n'est pas spécialement juif, c'est universel. Il suffit de parler, et toc! qu'on soit un homme ou une femme, un européen ou un zoulou, on est d'entrée de jeu bien (ou mal) installé dans l'alliance de la circoncision. Il ne se prive ni ne se lasse jamais d'argumenter autour de cela, mais les preuves sont inutiles, il suffit d'en témoigner. L'extrême humanité de l'homme et l'extrême singularité d'un peuple se rejoignent dans une logique folle. Si le Juif a une place spécifique ou exemplaire dans cette histoire, c'est celle d'une surenchère dans l'écartèlement, dans la dislocation de l'identité.
---------------------------- Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Sources DerridaBiblio 1996_UTDUTD YYA.1996.Derrida.JacquesGenre = - |
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