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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma vocalise l'espace | Le cinéma vocalise l'espace | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Surenchères de l'hypercinéma | Surenchères de l'hypercinéma | |||||||||||||||
Gilles Lipovetsky - "L'écran global, Culture-médias et cinéma à l'âge hypermoderne, avec Jean Serroy", Ed : Seuil, 2007, p110 - |
L'hypercinéma stimule le spectateur, le sollicite et le fait vibrer |
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A l'époque classique du cinéma (qui se termine vers les années 1960-70), il fallait au spectateur une structure narrative claire et lisible pour qu'il se repère. Cette tradition ne s'est pas complètement perdue, mais elle tend à s'effacer sous d'autres tendances : prévalence de l'image, du son, des couleurs et de leur impact émotif, abolition des distances entre le film et le spectateur, esthétique de l'excès et de l'outrance, complexification des scénarios. La compréhension intellectuelle de l'histoire cède le pas aux résonances intimes. L'incohérence n'est plus perçue comme déficience, mais comme une énigme qui rejoint le vécu du spectateur. Pour que l'image soit efficace, il suffit qu'on puisse se retrouver dans un fragment de plan, un feeling, un sentiment de vacuité, de solitude ou d'étrangeté, un passage cocasse ou déroutant. |
La socialisation ne passe plus par la discipline, mais par des sollicitations, des incitations multiformes dont le cinéma se fait l'écho. L'insignifiant, le détail ou le petit vaut pour lui-même. Il n'y a plus de grille générale d'interprétation. Chaque personnage est singulier. Il est montré tel qu'il est, sans aucune justification. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lipovetsky EVocalCinema CI.LCI HyperCinemaFE.LFE T.evocal Rang = OGenre = MH - NP |
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