Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Les arts pop ruinent le référent | Les arts pop ruinent le référent | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Fredric Jameson - "Le Postmodernisme, ou la logique du capitalisme tardif", Ed : Beaux-Arts de Paris, 2007, p45 Diamond Dust Shoes (War hol, 1980) - |
Le tableau postmoderne ne donne aucune place à l'interprétation du regardeur |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Ce sont des objets inertes, regroupés sur la toile comme autant de navets, des décombres ou des traces d'un incendie tragique dans une boîte de nuit bondée. On ne peut pas leur attribuer un monde comme aux chaussures de Van Gogh - pas même la jet-set ou les magazines de luxe. Ce sont des marchandises, des objets qu'on pourrait trouver dans une vitrine. Ils illustrent une caractéristique centrale du postmodernisme : l'absence de profondeur. Le tableau ne nous parle pas. Son élégance glacée est celle d'une radiographie. Elle réifie et mortifie l'oeil du spectateur. Le geste utopique de Van Gogh est inversé : la surface externe et colorée des choses est décapée pour faire apparaître le mortel noir-et-blanc du cliché photographique qui la sous-tend. C'est la mort du monde des apparences. |
La poussière d'or pailletée sur la surface de la peinture fait disparaître toute émotion ou subjectivité. C'est une ivresse décorative, une sorte de jeu indifférent. |
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Jameson PopArtReferent GM.LEM U.chaussures Rang = PGenre = MJ - NA |
|||||||||||||||