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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La vidéo, art dominant | La vidéo, art dominant | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Surenchères de l'hypercinéma | Surenchères de l'hypercinéma | |||||||||||||||
Fredric Jameson - "Le Postmodernisme, ou la logique du capitalisme tardif", Ed : Beaux-Arts de Paris, 2007, p130 - |
Au cinéma, le dispositif fictionnel raccourcit radicalement les durées pour éviter le malaise et l'ennui; dans le même but la télévision doit introduire des simulacres de temps fictif |
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La vidéo est un flux continu (flux total). C'est le seul art où la machinerie domine le sujet (le spectateur est immobilisé comme s'il était lui-même une machine) comme l'objet (entièrement dépendant d'un dispositif mécanique et électronique) - ce qui fait d'elle la forme artistique privilégiée du capitalisme tardif. Si ce flux était diffusé dans sa durée réelle, il serait intolérable, insupportablement ennuyeux. Il faut à la vidéo des codes cinématographiques pour accélérer le tempo. A partir de langages non fictifs (le flux continu des émissions et des informations en temps réel), la télévision commerciale produit un simulacre de temps fictif. L'esthétique des films documentaires, leurs rythmes et leurs effets séquentiels, projettent une certaine fictionnalité. D'autres dispositifs comme les publicités introduisent des coupures ou des ponctuations. C'est une illusion, une simulation de temporalité raccourcie. Le flux reste continu, mais les présences sont décalées pour faire apparaître des successions de présence et d'absence. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Jameson PostModVideo FT.LLL HyperCinemaGF.LFG WCinemaDuree Rang = WCinemaVitesseGenre = MH - NP |
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