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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Cézanne, pommes et autres objets | Cézanne, pommes et autres objets | ||||||||||||||||
Sources (*) : | La peinture excède le signe | La peinture excède le signe | |||||||||||||||
Hubert Damisch - "Huit thèses pour (ou contre?) une sémiologie de la peinture", Ed : ronéotypée, , Thèse 4 Le chenal de Gravelines (Georges Seurat, 1890) - |
Depuis Cézanne ou Seurat, la peinture moderne s'efforce de dissocier les éléments non mimétiques de leur fonction imageante pour les exhiber dans leur valeur propre |
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En tant que système signifiant, la peinture produit, par les procédés qui la caractérisent (espacement, positionnement, cadrage, éclairage, traitement, déformation, etc...), les unités qu'elle met en jeu pour produire le sens. Certains de ces artifices empruntent l'ordre discursif. Icôniques ou mimétiques, ils s'appuient sur le langage verbal. D'autres utilisent les moyens qui sont ceux de l'image avec son contexte (forme du support, cadre, propriétés du fond, rapports d'échelle, taches, couleurs, etc...), mais renvoient aussi à différents codes ou niveaux d'un même code. La nouveauté de Cézanne ou Seurat, c'est que certains des éléments du tableau se séparent de toute structure représentative ou perspective et se présentent comme tels, autonomes, dans leur valeur d'expression. C'est un déplacement radical car ces éléments sont soustraits, au moins en partie, au discours sémiologique et à ses possibilités d'interprétation; l'effet produit résulte d'un écart entre le visible et le lisible. |
Autres exemples d'un tel déplacement : la pomme de Cézanne ou son rouge. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Damisch CezanneDissemination GD.LGD PeintureSigneFN.LFF WPeintureModerne Rang = NGenre = MR - IB |
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