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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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On ne croit plus aux méta - récits | On ne croit plus aux méta - récits | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jean-François Lyotard - "La condition postmoderne", Ed : Minuit, 1979, p60 - |
Dans le récit moderne, le savoir ne trouve pas sa validité en lui-même, mais dans un peuple libre, autofondé, animé par un mouvement d'autolégitimation |
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Plusieurs métarécits héroïques sont en compétition dans la modernité. Selon le récit de la liberté, typique de la IIIème République française, tous les peuples ont droit à la science. Grâce à l'enseignement, iIs peuvent conquérir ou reconquérir ce droit contre leurs ennemis (par exemple les prêtres et les tyrans). Sous le nom de nation, l'Etat prend en charge leur formation. C'est un récit différent de celui qui a présidé à la fondation de l'université de Berlin entre 1807 et 1810 : la recherche de la science comme telle, qui obéit à ses règles propres et fait vivre l'institution scientifique. La conception philosophique de l'esprit comme idéal en mouvement (celle de l'idéalisme allemand) tend à réconcilier ces deux récits, à effacer la contradiction entre deux conceptions du sujet du savoir : soit le peuple, soit l'esprit spéculatif. Certes, le discours spéculatif expose lui-même ce qu'il sait; mais c'est le législateur qui fait de l'humanité un sujet pratique. Le savoir passe au service de la société et de l'Etat. Il conserve sa fonction critique, mais sa seule légitimité finale est la collectivité. |
Dans cette conception, l'Etat-nation est le métasujet qui formule et met en oeuvre la légitimité du discours. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lyotard MetaRecits MP.LLM T.récits Rang = NGenre = MH - NP |
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