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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Le poème : mémoire d'une date | Le poème : mémoire d'une date | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, date et signature | Derrida, date et signature | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Schibboleth, pour Paul Celan", Ed : Galilée, 1986, p22 6 decembre 1947 (Victor Brau ner, 1947) - |
Derrida, la poésie | Le poème se doit à sa date comme à sa chose ou à sa signature la plus propre |
Derrida, la poésie | ||||||||||||||
La date, secret de l'oeuvre | La date, secret de l'oeuvre | ||||||||||||||||
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Pour Paul Celan dans Le Méridien, l'essence de tout poème est la date. Il est écrit à une certaine date, et s'adresse à une autre date [celle où il sera lu]. C'est cela son secret, le secret de sa singularité et de sa rencontre. C'est sa propriété absolue. Le poème garde cette date, irremplaçable, comme sa vérité, mais c'est pour l'autre qu'il la garde. Il la transcrit pour qu'elle soit déchiffrée, traduite. S'il parle à un autre, c'est pour porter sa parole au-delà de la date, vers l'avenir d'une destination inconnue. Le poème ne peut parler à l'autre qu'à partir de sa propre date, c'est-à-dire d'un idiome particulier, d'une singularité absolue. Il ne peut parler qu'à partir de son secret, de sa cause indéchiffrable, muette et murée dans sa date. Il ne peut parler qu'à partir d'un événement - la signature - envers lequel il est en dette. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida PoesieLaDate BG.LFT DerridaSignatureCP.LEP DerridaPoesieEG.LEG ArchiOeuvreDateFH.LDD Y.poésie Rang = NGenre = MJ - NA |
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