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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la déconstruction | Derrida, la déconstruction | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Qu'est-ce que la déconstruction?", Ed : Le Monde, 1992, p2 Structure, deconstruction (Pascual Pariselli, 2012) - |
La déconstruction s'est construite comme une démarcation à l'égard du structuralisme |
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Le mot déconstruction existait déjà en français, mais son usage était rare. Derrida s'en est servi pour traduire Heidegger (Destruktion, Abbau) et aussi Freud (Spaltung), mais il lui a rapidement donné son inflexion spécifique. La déconstruction derridéenne [ainsi que d'autres concepts comme l'archi-trace ou la différance] n'est ni freudienne, ni heideggerienne. Dans le contexte de l'époque (les années 60) marqué par la domination du "tout est langage", de la linguistique, le mot a servi à se démarquer du panlinguisme ou du pantextualisme, tout ce que Derrida désignait comme logocentrisme, sans tomber dans une destruction trop nietzschéenne. Le mot signifie une certaine attention aux structures. Déconstruire est un geste structuraliste (Lettre à un ami japonais, in Psyche2, p11), mais aussi un geste anti-structuraliste, et sa fortune tient à cette équivoque. Il s'agit de défaire, décomposer, désédimenter les structures, sans les détruire mais en les décomposant. Cette double stratégie implique d'écarter les concepts philosophiques de la tradition, mais en s'en servant. Le mot déconstruction a une portée à la fois grammaticale et machinique qui va dans le sens de ce que souhaite Derrida, mais auquel on ne peut pas le réduire à cela. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDeconstruction HD.LHD UDeconstruction Rang = SDeconstructionStructureGenre = DET - DET |
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