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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La voix présente agit | La voix présente agit | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Interpréter, c'est savoir | Interpréter, c'est savoir | |||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "Le partage des voix", Ed : Galilée, 1982, p64 La voix du texte (Shutong Quo, 2010) - |
La voix d'un texte est ce qui est parfaitement clair en lui, ce qui se donne sans souci de la transcription d'un sens |
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La voix sonore, véhicule de l'hermeneia pour Aristote, est aérienne. Cette voix est celle d'Homère et aussi celle dont il est question dans le dialogue Ion de Platon (sur la poésie). Même si les poèmes sont écrits, c'est une voix orale, pas une écriture. Elle n'a pas d'opacité. Elle ne vaut pas comme un texte à interpréter ou à déchiffrer. Tout texte, même le plus hermétique, se donne d'abord dans cette parfaite clarté qui n'est pas visuelle, mais sonore. Le poète met en branle une force divine, une force magnétique introduite par la Muse. On les reçoit dans l'enthousiasme, par une spontanéité réceptive. S'ils sont dans l'harmonie et le rythme, ils disent un vrai plus léger, autre que la simple vérité. Il s'agit d'une annonce, qui n'a besoin ni d'interprétation, ni de jugement critique, qui n'obéit qu'à la chance de la rencontre. Le poétique partage cette qualité avec l'oraculaire et le divinatoire. Il n'y a que des voix singulières, contrastées, et l'enthousiasme est l'entrée dans une telle singularité. --- |
Ce n'est pas le poète qui parle, c'est le dieu lui-même qui est parlant : il se fait entendre, il résonne. C'est ainsi qu'il partage sa voix. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy ProActe DT.LDT InterSavoirEE.LEE T.clarté Rang = MGenre = DET - DET |
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