Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Jean - François Lyotard                     Jean - François Lyotard
Sources (*) :                
Jean-François Lyotard - "Le Postmoderne expliqué aux enfants", Ed : Galilée, 1988,

Le Postmoderne expliqué aux enfants, Correspondance 1982-85 (Jean-François Lyotard, 1988) [LPEE]

   
   
   
                 
                       

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Table

Le texte des Editions Galilée est daté de 1988-2005. Il a fait l'objet de différentes publications dans la période 1982-86. Son organisation est originale : ce sont des lettres envoyées aux enfants de ses amis philosophes (mais on peut douter que leur contenu soit réellement accessible à des enfants).

 

p9 : Avertissement

p11 : 1. Réponse à la question : qu'est-ce que le postmoderne?

p33 : 2. Apostille aux récits

p41 : 3. Missive sur l'histoire universelle

p61 : 4. Mémorandum sur la légitimité

p89 : 5. Dépêche à propos de la confusion des raisons

p99 : 6. Post-scriptum à la terreur et au sublime

p111 : 7. Note sur les sens de "post"

p121 : 8. Billet pour un nouveau décor

p129 : 9. Glose sur la résistance

p145 : 10. Adresse au sujet du cours philosophique

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

[L'art moderne trouve son ressort dans une esthétique du sublime : discordance du présentable et du concevable; retrait du réel]

La modernité n'est pas une époque, mais plutôt un mode dans la pensée, l'énonciation, la sensibilité

L'artiste ou l'écrivain postmoderne travaille pour établir les règles de "ce qui aura été fait"

Le capitalisme n'a pas besoin d'autre légitimation que sa formule canonique : "Je te cède ceci, si tu peux me contrecéder cela"

La destruction des métarécits modernes tient à l'impossibilité de continuer à organiser les événements selon l'idée d'une histoire universelle de l'humanité

Quoiqu'on puisse penser des avant-gardes artistiques, elles ont fonctionné comme une "perlaboration" de la modernité sur son propre sens

Les métarécits de la modernité ne légitiment pas les institutions par un acte originel fondateur, mais par une idée à faire advenir, un projet

Le développement des technosciences, mû par une force autonome, ne s'intègre plus dans le projet d'émancipation de l'humanité

La photographie et le cinéma accomplissent mieux, plus vite et avec une diffusion plus large la tâche que l'académisme assignait au réalisme pictural et narratif : stabiliser le référent

Ce qu'on appelle liberté est l'écoute de ce qui peut arriver, et qu'il faudra juger au-delà de toute règle

La modernité ne va jamais sans l'ébranlement de la croyance, et l'art moderne sans une présentation de l'imprésentable

Philosopher, c'est renouer avec l'enfance de l'esprit : un monstre qui n'en finit pas de commencer - mais jamais par le commencement, toujours par le milieu

Le postmoderne est le moderne à l'état naissant

Si l'on parle de "développement" plutôt que de "progrès", c'est parce qu'il est devenu impossible de le légitimer par la promesse d'une émancipation de l'humanité toute entière

Aujourd'hui la raison - ensemble des règles qu'un discours doit respecter s'il vise à connaître et faire connaître son objet (son référent) - est subordonnée à la performance

Le totalitarisme subordonne les institutions légitimées par l'idée de liberté à la légitimation par le mythe d'une chaîne de transmission fondée sur des noms propres

Le Postmoderne expliqué aux enfants, Correspondance 1982-85 (Jean-François Lyotard, 1988) [LPEE]

 


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Sources
LyotardParcours

B1.988

YYA.1988.Lyotard.JeanFrancoRang = YYA_Lyotard_LPEE
Genre = -