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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le champ interfacial | Le champ interfacial | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Peter Sloterdijk - "Sphères, tome 1 : Bulles", Ed : Pluriel, 2002, p180 Autoportrait (Pietro Perugino, 1500) - |
Par la protraction du visage, l'homme est devenu un animal ouvert au monde et à son prochain |
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Dans l'histoire de l'art, l'ascension du visage s'est produite à la Renaissance. Elle commence avec Giotto et se poursuit, entre autres, avec l'art du portrait. Mais la production du visage s'inscrit dans un processus plus vaste d'anthropogenèse. Au cours d'un drame de l'évolution à long terme, les visages humains se sont hissés les uns les autres hors de la silhouette animale, ils se sont engendrés les uns les autres. Le fait de se tourner les uns vers les autres est devenu une source de création et d'ouverture, qui répondait à des raisons autant biologiques que culturelles. L'événement somatique a été aussi une éclaircie dans l'histoire de l'Être. Plus encore que par la cérébralisation et la création de la main, l'homme s'est ouvert au monde par le visage. Son média a été la sphère ou espace interfacial. L'hominien vit dans une serre, un microclimat aimable qui apparaît dans la joie visible du visage que l'on rencontre ou la relation mère-enfant, dans l'attrait érotico-esthétique qu'exerce l'autre visage. Cette relation de résonance est entièrement pré-personnelle : elle n'exprime pas la signification, mais la joie, comme la face de Bouddha, les anges souriants du gothique ou la séduction de Mona Lisa. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Sloterdijk SlotVisage HF.LHF T.ouverture Rang = KGenre = MR - IB |
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