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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le champ interfacial | Le champ interfacial | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Peter Sloterdijk - "Sphères, tome 1 : Bulles", Ed : Pluriel, 2002, p205 Vierge du Don (Russie, 1392) - |
Le premier visage animant, celui de la mère, s'est retiré de lui-même de toutes les images jusqu'à la Renaissance |
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[A part les portraits du Fayoum, ou plus généralement les imago, c'est-à-dire des images mortuaires], on ne trouve pratiquement pas de portrait féminin individualisé avant Giotto (vers 1300). Les images primitives privilégient les fesses, les seins ou la vulve (les attributs du pouvoir sexuel féminin). Le Christ, Bouddha ou César sont des hommes. Leur représentation [y compris celle des épouses d'empereurs ou de pharaons] est la manifestation du règne masculin sur la visagéité antique et médiévale. Même l'iconologie mariale catholique n'est pas individualisée. Comment expliquer cette absence du visage maternel? De tout temps l'espace mère-enfant a été particulièrement protégé et chargé. C'est le lieu le plus chaleureux de la couveuse interfaciale, le foyer de l'humanisation, celui où le visage humain s'ouvre au monde, le fond de beauté et de singularité qui exprime la joie. Si le devenir-humain passe par l'attrait du visage maternel, pourquoi son pouvoir d'ouverture n'a-t-il pas été représenté pendant si longtemps? Peut-être le premier visage aimé, le visage du commencement, doit-il rester voilé, méconnu, inaccessible - car il est celui sur lequel porte le tabou. |
La Vierge Marie des icônes est impersonnelle.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Sloterdijk SlotVisage WM.LMM T.retrait Rang = OGenre = A - |
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