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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La peau, premier entre - deux | La peau, premier entre - deux | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Didier Anzieu - "Le Moi-peau -", Ed : Dunod, 1995, pp192-3 - - |
Pour répondre aux bruits qui l'entourent, l'enfant prend appui sur un miroir sonore |
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Le bébé est très tôt entouré d'une enveloppe sonore, d'un bain de sons qui préfigure la double face du Moi-Peau : tourné vers les bruits venant de l'extérieur et aussi vers ceux qui viennent de l'intérieur. A partir de ces sons se constitue un espace-volume (commun à l'enfant et la mère) et une première image spatio-auditive du corps propre. On peut figurer cet espace comme une caverne, un espace creux (sein, cavité bucco-pharyngée). Des bruissements, des échos, des résonances y circulent. Le tout petit est stimulé par ce qu'il entend de l'autre, ce qui le conduit à s'auto-stimuler. Son babillage ou gazouillage reflète les bruits qu'il entend, le bain mélodique à sa disposition. Ainsi se constitue un miroir sonore, en intrication avec le miroir visuel dans la construction du narcissisme. Ce n'est pas un hasard si la légende de la nymphe Echo est liée à celle de Narcisse. Le miroir sonore peut être pathogène, par exemple quand la mère disqualifie les énoncés émis par l'enfant sur lui-même, ou répond par des injonctions paradoxales, d'une voix neutre, froide ou mal accordée. La discordance, la brusquerie, les micro-traumatismes, l'impersonnalité, l'indifférence, peuvent conduire à la schizophrénie ou à différents troubles. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Anzieu AnzieuPeau IF.LIF VMiroirSonore Rang = PSonoreGenre = MK - NP |
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