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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'image incarne un mort | L'image incarne un mort | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'art commence quand finit l'imago | L'art commence quand finit l'imago | |||||||||||||||
Hans Belting - "Pour une anthropologie des images", Ed : Gallimard, 2004, p192 Masque mortuaire Teotihuacan (vers 1500) - |
La naissance du concept d'art est une transformation structurelle qui s'est produite au moment où l'image s'est détachée du culte des morts |
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Le culte des morts repose sur une analogie entre l'image (présente) et le mort (absent). Le cadavre est transformé et redoublé par l'image, qui peut prendre des formes très diverses : masque, momie ou fétiche. Dans les pratiques rituelles, on fait parler les images en les invoquant ou en les faisant apparaître au sein d'une communauté. On cherche à combler la faille entre l'image et la personne représentée. Quand on renonce à cet acte magique, les images deviennent muettes. Elles ne sont plus qu'un médium du souvenir. L'acte de réminiscence relaie la pratique visuelle du culte des morts. C'est aussi à sa façon une incarnation. On renonce à la magie, mais on continue à fabriquer des doubles à la fois morts et vivants. On peut donc dire que l'artiste a été précédé par le sorcier. Par la ressemblance, il tisse un nouveau lien entre l'image et la personne, avant que la ressemblance ne soit elle-même remplacée par l'admiration pour le produit artistique. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Belting BeltMort NN.LNN DidiImagoGE.LDG T.emergence Rang = LGenre = MR - IB |
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