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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'espacement | Derrida, l'espacement | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le subjectile | Derrida, le subjectile | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Forcener le subjectile", Ed : Gallimard, 1986, p60 La consistance du subjectile (Colette Jeudon, 2010) - |
Oeuvre, espacement | Le subjectile n'a pas d'autre consistance que celle de l'entre-deux |
Oeuvre, espacement | ||||||||||||||
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Antonin Artaud utilise trois fois le mot "subjectile" à propos de ses dessins. Qu'est-ce qu'un subjectile? Ce "sur" quoi on écrit ou dessine, textile, papier, voile ou toile - avec cette précision qu'Artaud n'écrit ni ne dessine pas "sur" le subjectile, mais "à même" le subjectile. Ses dessins écrits sont des explosions verbales qui grattent, entament et perforent le papier. Ils passent la frontière entre dessus et dessous, devant et derrière, ici et là-bas, en-deça et au-delà, etc... Ayant violenté le support, le subjectile se jette et s'interpose, il fait pont, il arrête la tempête. La portée de sa voix - comme celle de Van Gogh - tient à cette jetée, cette traversée entre l'objet et le sujet. Pour qu'il puisse s'entremettre, il faut ce corps étranger (le subjectile) qui ne se stabilise jamais en motif ou en thème. Pour qu'il y ait oeuvre, il faut un jet de sang, une perforation, il faut que le subjectile soit malmené, attaqué, et qu'il résiste. Il faut qu'il se soumette et ne se soumette pas (double bind), il faut qu'une tension le maintienne entre les deux, à la fois peau, membrane et lieu de passage. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaEspacement DS.LSD DerridaSubjectileEH.LEH ArchiOeuvreEspacementJG.LKD T.subjectile Rang = NGenre = DET - DET |
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