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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La pensée pèse | La pensée pèse | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Un art de la pesanteur | Un art de la pesanteur | |||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "Le poids d'une pensée, l'approche", Ed : La Phocide, 2008, p14 Etude d'une tete de femme (Jeno Gyarfas, 1885) - |
Le poids local d'une pensée, c'est sa finitude en son concept moderne : non pas ce qui finit, mais le non-totalisable, le non-achevé, l'ouvert par où le sens excède et s'excède |
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La finitude au sens moderne n'est pas la privation du bon infini hegelien (qui serait l'assomption du rapport à soi, la résorption du sens sans reste). Ce bon infini plein et absolu suppose la négation du concept classique du fini (la finité) qui a pour essence une négation. La finitude telle que nous l'entendons n'est pas la négation du fini, mais un mode qui ne finit pas, qui n'achève pas, qui ne totalise pas. Le fini moderne se tient dans la disponibilité du singulier, de l'ouvert, dans la distinction, la contingence, l'errance. C'est ce que nous nommons l'existence. Une pensée finie (au sens moderne) nous entraîne hors du sens, hors de la pensée. Elle est ouverte à la chose, à sa pesanteur, au sens qui excède le sens. "L'existence du moindre caillou déborde déja; si léger soit-il, il pèse déjà tout ce poids de trop". |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy NancyPensee CI.LEI ArtPesantEL.LEL U.excès Rang = PpenseeGenre = MR - IA |
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