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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La perspective ne représente rien | La perspective ne représente rien | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Les perspectives d'Urbino | Les perspectives d'Urbino | |||||||||||||||
Hubert Damisch - "L'origine de la pespective", Ed : Flammarion, 1987, pp282-3 Un coin, rue de Seine (Eugene Atget, 1924) - |
La perspective dessine une scène où la représentation est comme suspendue dans un manque |
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Les perspectives urbinates, qui datent de 1460-1500, ne sont ni des modèles d'architecture, ni des scènes de théatre. Ce sont des perspectives pures, des figures imaginaires sans autre référence qu'elles-mêmes, des utopies qui n'anticipent pas un état de choses, mais une fiction. Elles n'ont d'autre fin que d'ouvrir l'espace. Comme les photographies d'Atget qu'on a comparées à un "théatre du crime", elles préparent une représentation dont on ne sait pas si elle vient de se terminer ou si elle est sur le point de commencer. La ville est vidée comme un logement qui n'a pas encore trouvé de nouveaux locataires. Le champ est libre. Nous sommes en attente dans un monde qui nous est devenu étranger. Les hommes de la Renaissance ont voulu inscrire l'espace en son lieu. Pour cela, ils ont cherché à construire des volumes sur un plan. La scène se donne à voir : c'est un contenant, et aussi un contenu. C'est un réceptacle, et aussi un sujet. Elle vaut comme telle, comme photographie ou comme peinture, et elle appelle une figure pour y habiter, comme si elle seule ne constituait pas une représentation. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Damisch PerspectiveRien ED.LED PanneauxUrbinoGM.LMM Q.manque Rang = NPGenre = MR - IA |
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