Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
La nature est muette                     La nature est muette
Sources (*) : L'humanisme de l'autre               L'humanisme de l'autre
Jean-Michel Besnier - "Demain les posthumains - Le futur a-t-il encore besoin de nous?", Ed : Hachette, 2009, p102

 

Le Kafmolen ˆ Knokke (Pissaro, 1894) -

Accuser les technosciences de démesure ou de transgression, c'est supposer que la nature est porteuse d'un ordre intangible et sacré

   
   
   
                 
                       

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La volonté de dépasser la nature reste, encore aujourd'hui, interprétée comme un acte de transgression. Prométhée a volé le feu aux dieux, Adam et Eve ont voulu s'emparer de la connaissance, et aujourd'hui la technique permet de fabriquer des clones ou de faire courir un Oscar Pistorius plus vite avec ses prothèses qu'un humain avec ses jambes. Mais que transgresse-t-on exactement? Un ordre que les hommes ont eux-mêmes érigé en loi. On ne pourrait profaner la nature que si on la considérait comme une altérité intangible, selon une mentalité qu'on devrait qualifier de religieuse ou de pré-moderne. Mais si l'on suppose au contraire que la nature n'est pas un être achevé ni autosuffisant, mais un réel imprévisible, alors l'horizon s'ouvre à tous les possibles. Plus rien ne peut être qualifié de monstrueux, même les pires vices ou sévices, comme a voulu le démontrer le marquis de Sade.

 

 

L'homme est homme parce qu'il s'arrache au donné naturel et qu'il ouvre ainsi l'espace de la culture et de l'histoire. Il suscite un univers de symboles qui limite le désordre, le chaos et la violence. Pour constituer ce monde d'objets stables et durables, arrachés au gaspillage, la culture doit à la fois transgresser et sacraliser la nature. Excès et limite sont inséparables. Il n'y a pas de Grand Partage entre la nature et la culture : ils ont toujours été intriqués. Nous n'avons d'autre choix que de vivre avec nos techniques, qui ne sont pas extérieures à la nature, mais en font partie.

 


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