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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la vision : pleurs et aveuglements | Derrida, la vision : pleurs et aveuglements | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'événement | Derrida, l'événement | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Penser à ne pas voir", Ed : Mondadori, 2005, pp53-54 Le regard n'a pas prise (Dick Mullison, 2010) - |
La fonction des yeux est de voir venir ce qui vient en face, du fond d'un horizon; ils n'ont pas prise sur l'événement qui arrive |
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Tous les vivants n'ont pas des yeux. Certains sont sensibles à la lumière, ils y réagissent biologiquement et génétiquement mais ne possèdent pas des yeux pour faire face à quelque chose, à des objets. Chez l'homme, l'une des fonctions du regard est d'anticiper, de tenir à distance. C'est ce que l'aveugle fait aussi, mais avec les mains. Il s'agit de prévoir le danger, la menace, et d'y réagir en saisissant, maîtrisant, appréhendant. Cela peut se faire par la perception, et aussi par le concept. Même si elle n'est pas que cela, la vue est appréhension, elle sert à voir ce qui vient. Le problème de l'événement, c'est qu'on ne le voit pas venir. S'il est digne de ce nom, il est irruptif, inaugural, singulier. Il arrive à l'improviste. Les yeux humains sont devant, ils ont un horizon. Depuis le fond de cet horizon, ils neutralisent l'événement. Mais l'événement n'est pas horizontal, il vient verticalement, du dessus, du dessous, du côté, etc..., là où les yeux n'ont pas de prise. Ils ne le voient pas. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaVue DD.LDD DerridaEvenementMM.LMM U.saisie Rang = NYGenre = DET - DET |
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