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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Kenneth Noland | Kenneth Noland | ||||||||||||||||
Sources (*) : | La couleur est le sensible en peinture | La couleur est le sensible en peinture | |||||||||||||||
Michael Fried - "Contre la théatralité - Du minimalisme à la photographie contemporaine", Ed : Gallimard, 2007, p77 Rosal (No land, 1966) - |
Prendre acte du support | Par la couleur et son illusion purement visuelle, les limites concrètes du support sont débordées |
Prendre acte du support | ||||||||||||||
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A partir du moment où l'illusion picturale "classique" était abandonnée, il fallait soit abandonner la peinture, soit trouver d'autres moyens de convaincre. Le modernisme américain, à partir de Jules Olitski, Kenneth Noland et surtout Frank Stella, a découvert qu'une adéquation entre les formes peintes et la forme du support possédait un pouvoir de conviction. Dans le "Diamant" ci-contre (intitulé "Rosal"), Noland a travaillé dans ce sens. Les quatre bandes de couleur sont parallèles à l'un des côtés. Ce caractère ne nuit pas à l'extraordinaire présence de la toile. Là où l'angle est aigu, les couleurs semblent vibrer et chatoyer, tandis qu'elles perdent de leur tranchant là où l'angle est obtus. Cet effet de constraste dissoud les limites concrètes du support. Le spectateur a le sentiment que les couleurs progressent dans une certaine direction. Le résultat est une autre forme d'illusion, une impression de mouvement qui absorbe la littéralité du support. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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FriedMichael NolandParcours ID.LID CouleurSensiblePN.LKK PeintureSupportJN.LJJ U.débordement Rang = WCouleurGenre = MJ - NA |
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