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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le deuil | Derrida, le deuil | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'indéconstructible | Derrida, l'indéconstructible | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Mémoires pour Paul de Man", Ed : Galilée, 1988, pp49-50 Prosopopee, stase, paysage (Car ter, 2005) - |
Derrida, la mémoire | Il ne saurait y avoir de vrai deuil, car la trace de l'autre est déjà irréductiblement en nous |
Derrida, la mémoire | ||||||||||||||
Derrida, la mort | Derrida, la mort | ||||||||||||||||
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Quand la mort de l'ami arrive, il ne vit plus qu'en nous, entre nous. En lui-même, il n'est plus rien. Mais sommes-nous jamais nous-mêmes, identiques à nous? Avant même la possibilité du deuil, n'y a-t-il pas en nous une possibilité d'allégorie ou de prosopopée ( = "figure de style qui consiste à faire parler un mort, un animal, une chose personnifiée, une abstraction")? Même avant la mort, quand elle n'est pas arrivée effectivement, du simple fait que nous nous sachions mortels, notre rapport aux autres porte une signature de mémoire d'outre-tombe. L'autre est déjà en nous, avec ses signes testamentaires et autobiographiques. La mémoire vient de l'autre, elle y revient, elle fait venir le futur. La vérité et la lucidité supposent toujours le deuil, et pourtant il ne saurait intervenir. Aucun épitaphe ou signe ne pourra remplacer l'autre dont nous avons l'expérience dès la première trace, "avant" même la perception. Aucune rhétorique, aucune figure du langage ne peut nier l'impossibilité du deuil. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDeuil DL.LLD DerridaIndeconstructibleFC.LDD DerridaMemoireDG.LGD DerridaMortLF.LGG U.vérité Rang = OVGenre = MK - NG |
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