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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la déconstruction | Derrida, la déconstruction | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'aporie | Derrida, l'aporie | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Mémoires pour Paul de Man", Ed : Galilée, 1988, p134 Spirale - |
La déconstruction est une singulière aporie qui se laisse contaminer, parasiter par cela même qu'elle déconstruit |
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La déconstruction part d'un indécidable ou d'une aporie qu'elle déplace, mais à laquelle elle reste suspendue. Ce suspens est sa condition de possibilité, c'est son pouvoir et sa limite. Elle ne peut écrire, frayer sa voie que par un acte de mémoire d'un texte qu'elle signe. Ne pouvant se totaliser, se rassembler ou se recueillir, elle est prise au piège d'une promesse qui la met en mouvement, la fait écrire, ne la fait subsister que dans une auto-déconstruction impossible, impensable. L'au-delà de l'indécidable qu'elle tend à penser, le point de référence sur lequel elle s'appuie, sont eux-mêmes incalculables, imprévisibles, aléatoires, quoique rigoureusement pensés. Sa mise est un engagement, un détournement. Elle met en marche, elle donne son nom à un mouvement auquel elle ne se réduit pas. Elle se met en position de donner à penser, mais ne reconduit vers aucune antériorité, aucune mémoire d'origine. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDeconstruction ID.LID DerridaAporieCE.LCE U.déconstruction Rang = LNGenre = DET - DET |
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