Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Le hidouch [nouveau] ajoute au monde | Le hidouch [nouveau] ajoute au monde | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Marc-Alain Ouaknin - "Le livre brûlé, Lire le talmud", Ed : Seuil-Lieu commun, 1994, p404 James Nasmyth (David Octavius Hill, 1844) - |
Le Hidouch n'est pas un nouveau sens : c'est un nouveau signifiant qui rompt avec la tradition et la transmission, tout en en étant le fondement |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Le Hidouch est une parole neuve, inouïe, inédite, une nouvelle interprétation d'un texte qui n'est pas reçue, mais inventée. Ce n'est pas un nouveau signifié (sens), c'est un nouveau signifiant susceptible de faire lui aussi l'objet d'interprétations. Il ne s'agit ni de réactiver la mémoire, ni de relancer de vieux monuments, mais de transmettre une capacité d'invention. La fécondité du Hidouch tient à ce qu'il n'a, [au départ], aucun sens. Par sa parole, l'auteur s'engendre. Il crée un espace vide (hallal hapanouï) entre le monde qu'il constitue et celui des autres. C'est ce que fait R. Nahman de Braslav avec son Livre Brûlé. Il ne dit pas la parole. Soit il ne l'écrit pas, soit il l'écrit, mais dans ce cas il la brûle. En brûlant le livre, il fait apparaître le manque. C'est le presque-livre, qui s'inscrit dans une tradition plus large qui comprend d'autres procédés par lesquels les livres échappent à toute emprise : la mahloqet, la guezéra chava, la guematria, le notarikon, etc... La parole de ces livres est reprise, mais jamais comprise. C'est cela le Hidouch. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Ouaknin OuakninHidouch FE.LFE XHidouch Rang = VHiGenre = MR - NP |
|||||||||||||||