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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, nos tâches | Derrida, nos tâches | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la langue | Derrida, la langue | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Le monolinguisme de l'autre, ou La prothèse d'origine", Ed : Galilée, 1996, pp107-9 Cacodemonique (Paul Klee, 1916) - |
Derrida, la poésie | Nouvelle internationale : Poètes-traducteurs, révoltez-vous contre le patriotisme, faites pousser une autre langue! |
Derrida, la poésie | ||||||||||||||
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Jacques Derrida est attaché à une certaine pureté de son idiome à lui, son français. Cet idiome résiste à la traduction en toute autre langue (y compris le français des autres). Il est intraduisible, c'est sa loi, son économie politique, ce qui ne veut pas dire qu'il ne puisse pas être traduit. Pour celui qui se donne le temps de se mesurer à un texte dans sa singularité tout en renonçant à une stricte équivalence, il est toujours possible de traduire, mais ce possible se mesure à un impossible. Si le traducteur veut donner à entendre la langue d'un autre, il doit en inventer une nouvelle dans sa langue. C'est un événement qui n'a lieu qu'une fois. La langue n'en revient pas, ce qui peut déranger les concitoyens et les compatriotes. Cela renvoie à la formulation posée au début de ce texte : Je suis obstinément monolingue, je n'habiterai jamais la langue de l'autre, mais c'est la seule que je parle. D'une part je dénonce la politique nationaliste de la langue, d'autre part je multiplie les schibboleths intraduisibles. Je reste à la frontière tout en contestant les frontières. Je me révolte en silence contre la seule langue que je parle. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaTache CU.LCU DerridaLangueGV.LFF DerridaPoesieHQ.LDQ Utraduction Rang = QRGenre = MJ - NA |
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