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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'hébreu vient d'au - delà du fleuve | L'hébreu vient d'au - delà du fleuve | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Marc-Alain Ouaknin - "Le livre brûlé, Lire le talmud", Ed : Seuil-Lieu commun, 1994, p120 Passage - |
L'hébreu (ivrit) est une trace : celle du passage, de la rupture / transgression (avera), de la transmission, de la production et de la création (oubar, meouberet, ibour) |
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La racine du terme hébraïque qui dit l'hébreu (ivrit, la langue ou ivri, l'homme hébreu) est I-V-R (yod-vav-rech), qui a donné le verbe laavor (passer). Cette racine donne des mots en relation avec l'arrachement, la protestation, le passage. L'hébreu est passeur : il invite à passer d'une rive à l'autre, entre-deux-rives. Il reflète le passage d'un monde qui ne cesse de se créer, existe et n'existe pas à la fois, se dérobe, s'éloigne, s'approche et se caresse; et partout où il y a un passage à accomplir, il se rend. Pour l'hébreu, exister, c'est devenir. L'homme hébraïque n'est pas quelque chose qui est, mais quelque chose qui sera. Il est à-venir et messianique, pas dans la certitude de la venue d'un homme qui arrêterait l'histoire [à la façon du Christ], mais comme inscription dans le temps, dans un à-venir qui est toujours à-venir. Sa manière d'être est de produire le temps. ------- Selon Jacques Derrida (Marges p25), la trace n'est pas une présence : c'est le simulacre d'un renvoi, d'un temps qui se déplace et se disloque. Elle s'efface d'elle-même. L'effacement appartient à sa structure. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Ouaknin JudCheminements CF.LDD U.hébreu Rang = XHebreuGenre = MK - NG |
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