Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Que le livre se retire! | Que le livre se retire! | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Rabbi Nahman de Braslav | Rabbi Nahman de Braslav | |||||||||||||||
Marc-Alain Ouaknin - "Le livre brûlé, Lire le talmud", Ed : Seuil-Lieu commun, 1994, p403 Livre brise (Anselm Kie fer, 2007) - |
Les vases brisés | Le livre est dans la position du nom de Dieu : il ne peut être lu qu'éclaté, démembré, dans sa brisure et non pas dans sa restauration |
Les vases brisés | ||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Lire un texte, ce n'est pas lire ce qui est déjà écrit. C'est réécrire un autre texte lisible. Le premier texte reste toujours dans son silence, comme le tétragramme, Yhvh. On ne le prononce pas. On passe de ce qui est écrit à la mémoire. On instaure des blancs, des vides. Le dire, ce serait l'effacer en tant que nom écrit. Lire n'est pas rassembler le monde dans une parole, comme cela se fait avec le logos. C'est laisser les mots se diffracter, se dissoudre en leurs éléments simples (les lettres), se décomposer. Ce n'est pas un avatar du Même. C'est une brisure (chevirat hakelim), une dispersion sans retour, et non une restauration (tiqoun). Le mouvement et le temps sont restitués au coeur même des mots. Par la dissémination, la vie est redonnée au langage. Les mots, syllabes, consonnes et voyelles redeviennent étrangers les uns aux autres. Ainsi peut s'énoncer une parole neuve, inouïe, inédite, sans référence au passé, un hidouch, comme le recommande R. Nahman de Braslav. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Ouaknin OuakninLivre FJ.LJF NahmanLivreGG.LGG OuakninCheviratLF.LLF XLecture Rang = XLivreGenre = MK - NG |
|||||||||||||||