Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Bernard Stiegler - "De la misère symbolique. 1. L'époque hyperindustrielle", Ed : Galilée, 2004, p51 Street art (Hyu ro, 2010) - |
L'exploitation des objets temporels (films, musique enregistrée) par l'industrie culturelle soumet les consciences à une énorme machine de synchronisation |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Un objet temporel a la même structure temporelle que la conscience. Un film se déroule dans la même durée que la conscience qui le voit. Il s'écoule, il passe. Au fur et à mesure qu'il apparaît, il disparaît, comme chacun d'entre nous, entre la naissance et la mort. On ne peut jamais revenir en arrière : ce qui est passé ne revient pas. Quand on lit un texte, un a un contrôle sur son déroulement (on peut revenir en arrière), mais quand on voit un film, on n'en a aucun. Aujourd'hui, une énorme partie de l'activité industrielle consiste à produire des objets temporels : une émission de télévision ou de radio, une chanson, une publicité. La conscience s'enlace à ces objets, elle en adopte le temps. C'est ce qui permet aux industries culturelles de vendre aussi du dentifrice, du soda, des chaussures ou des automobiles. La synchronisation des consciences fait de l'esprit une matière première. Il faut susciter du dégoût pour le vieux et le démodé, donner envie du neuf, motiver le consommateur. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Stiegler UTemps Rang = WSynchroGenre = MK - NG |
|||||||||||||||