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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Absorbement et anti - théatralité | Absorbement et anti - théatralité | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'antithéatralité française | L'antithéatralité française | |||||||||||||||
Michael Fried - "La place du spectateur - Esthétique et origines de la peinture moderne", Ed : Gallimard, 1990, pp23-27 La lecture de la bible (Jean-Baptiste Greuze, 1755) - |
La lecture de la bible (Jean-Baptiste Greuze, 1755) |
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Cette toile de Jean-Baptiste Greuze a été exposée au Salon de 1755, où elle a remporté un grand succès. Le peintre était alors âgé de 30 ans. Il allait atteindre une immense célébrité dans les années 1760-70, avant que n'émerge la concurrence de David. Le père, ému, lit la bible. Sa femme l'écoute tranquillement au milieu d'une large famille. Les plus grands enfants sont attentifs, mais les petits s'amusent. L'un essaie d'attraper un bâton sur la table, tandis que l'autre provoque le chien, retenu par sa grand-mère. La nouveauté de cette scène est sa fidélité ostensible à l'égard de la vie familiale, un "vérisme" qui a été considéré à l'époque par certains comme démagogique. Greuze en appelle au goût profane du public bourgeois qui attache plus d'importance à la psychologie, à l'émotion, qu'aux valeurs proprement picturales. Chaque personnage a sa façon singulière de réagir. Il est absorbé par son activité : lire, faire, entendre, penser ou sentir. Ces différences sont mises en valeur, accentuées par le contraste entre les enfants attentifs tournés vers le père et ceux qui s'amusent. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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FriedMichael FriedAbsorbement EF.LEF AntiTheatralGY.LHH YGreuzeLectureBible Rang = YYGreuzeLBGenre = MR - IA |
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