Derrida
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Absorbement et anti - théatralité                     Absorbement et anti - théatralité
Sources (*) :              
Michael Fried - "La place du spectateur - Esthétique et origines de la peinture moderne", Ed : Gallimard, 1990, p26

 

Un philosophe occupe par sa lecture (Chardin, 1734) -

Vers 1750, la peinture française commence à valoriser le silence, la solitude et la vérité

   
   
   
                 
                       

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Diderot se moque du tapage insupportable (p48) des tableaux rococo de François Boucher et conseille aux peintres de montrer les actions réelles de la vie : étudier sa leçon, lire, écrire, travailler. Les attitudes doivent être simples et naturelles, dirigées vers l'action à entreprendre.

Dans ce tableau de Chardin, comme dans La lecture de la bible de Greuze qui lui est à peu près contemporain, le personnage est absorbé dans sa lecture. Bien au chaud dans sa fourrure, appuyé sur la table, il semble que rien ne puisse le distraire. Il ne manifeste aucune autre émotion qu'un intérêt intense pour ce qu'il lit. L'oubli de soi est complet : son apparence ne compte pas plus que sa personne. Qu'il y ait ou non un spectateur pour contempler cette scène ne la change en aucune façon.

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L'histoire de ce tableau est singulière. Peint en 1734, il a été exposé au Salon de 1737 sous le titre Un chimiste dans son laboratoire. En 1744, Lépicié en a fait une gravure qu'il a intitulée Le Souffleur, un titre qui a été parfois appliqué au tableau lui-même. Puis Chardin l'a montré à nouveau au Salon de 1753 sous un nouveau titre, Un philosophe occupé à sa lecture. Ce nouveau titre tient compte de l'évolution de la lecture française, marquée vers 1750-55 par la prééminence de l'absorbement.

 

 

Le philosophe est aussi immobilisé dans sa lecture que le tableau, comme objet matériel, dans la pure durée (cf LMDM p155). Cette illusion d'un temps immobile, solide comme une nature morte, est caractéristique du réalisme.

 


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