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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Théatralité de la peinture | Théatralité de la peinture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Michael Fried - "La place du spectateur - Esthétique et origines de la peinture moderne", Ed : Gallimard, 1990, p153 Le radeau de la Meduse- detail (Theodore Gericault, 1819) - |
Le "Radeau de la Méduse" est le premier tableau à supporter de plein fouet la contradiction insurmontable entre la théâtralisation et l'absence du spectateur |
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Au début du 19ème siècle, deux conceptions de la peinture s'affrontent : - celle de Diderot, pour qui le spectateur doit absolument rester à l'extérieur du tableau. Les personnages, absorbés dans leur action, ne doivent tenir aucun compte de lui. - un souci de théatralisation dont l'influence est croissante. Les personnages s'adressent alors au spectateur par leur position, leurs gestes ou leur expression afin de l'émouvoir et d'attirer son attention. Dans le tableau de Géricault, les rescapés, abandonnés dans la mer, font des efforts désespérés pour attirer l'attention d'un petit bateau qui se profile au loin (l'Argus). Ils ne veulent pas que leurs souffrances soient théatralisées. Leur survie dépend de leur capacité à faire en sorte qu'ils soient vus. Non seulement ils ne sont pas vus par l'équipage de l'Argus, mais en plus ils sont peints de dos, ils ne voient pas que nous, nous les voyons. Ils ne savent pas qu'en outre, leurs souffrances sont théatralisées. |
Géricault, Le Radeau de la Méduse (1819), détail.
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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FriedMichael FriedTheatralite FF.LFF WGericault Rang = WTheatraliteGenre = MR - IB |
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