Le champ visuel étant soumis à une structuration spatiale, c'est-à-dire à des chiffres, l'image est particulièrement bien adaptée à la présentation de résultats scientifiques. Les hommes ont compris cela dès la préhistoire : on se servait de l'image pour représenter des relations complexes et des proportions. Ce procédé a été systématisé à la Renaissance, quand on a cherché à rationaliser et quadriller l'espace. Plus tard apparaîtront la géométrie abstraite et la gamme rythmique.

Les diagrammes sont de véritables images cognitives, qui permettent de visualiser des grandeurs abstraites. Elles mettent en relation des quantités et des laps temporels, avec une clarté et une évidence que ne peuvent pas atteindre les colonnes de chiffres.

Par l'image, le factuel se laisse voir autrement.